Creepy-Crawlies
When you move to a new country, it’s easy to overlook the small things that will change your daily life—like just how many insects might share your space!
When we arrived at our new home, the house was mostly unfurnished. The main room was the kitchen, with a large open fireplace and two small windows. A single light hung over the table, casting shadows into the corners of the room. My mum, who was helping us with the move, pointed out that the ceiling seemed to be moving. Our first reaction was to laugh and call her a “daft bat”—how could a ceiling move? But she insisted, so we took a closer look—only to discover the entire ceiling was crawling with flies. The soot from the wood smoke had turned it so black, we hadn’t noticed at first. Needless to say, we ate outside after that!
Another early experience involved a local open day, where they were serving free coffee and cake. As I approached the table, I mistook a vanilla sponge for a fruitcake—only to realize it was covered in flies! The locals simply waved them away and carried on eating. I, however, suddenly lost my appetite. Were we being overly sensitive? Were we just not going to adapt?
We live in a rural part of France now, but we previously lived in the Cotswolds in the UK, which is also rural. The difference is that in the UK, insects in the house or on food aren’t really tolerated, whereas here, it seems to be part of life. We’ve learned that a cold winter means fewer wasps, a mild one brings more flies, and a humid winter invites mosquitoes. We avoid eating outside on cloudy days because of the flies, and we’re always on the lookout for wasps after swimming. Huge, solitary black bees and chestnut moths come out at twilight. They don’t harm us, but their loud buzzing can be quite unnerving when they fly close to your head. Hornets, bees, and wasps are frequent visitors to our garden in the summer, but as long as we don’t disturb them, they leave us alone.
Over time, our perspective has shifted—from seeing insects as a nuisance to simply learning to live alongside them. It’s the little things, really, that make life in France feel so different from life in the UK.
Les petites bêtes
Quand on déménage dans un nouveau pays, on ne pense pas aux petites choses qui vont changer notre quotidien — et certainement pas au nombre d’insectes qui viendront partager notre espace !
En arrivant dans notre nouvelle maison, il y avait peu de meubles. La pièce principale était la cuisine, avec une grande cheminée ouverte et deux petites fenêtres. Une seule lampe pendait au-dessus de la table, projetant des ombres dans les coins de la pièce. Ma mère, qui nous aidait pour le déménagement, a fait remarquer que le plafond semblait bouger. Notre première réaction a été de rire et de l’appeler « vieille folle » — comment un plafond pouvait-il bouger ? Mais elle a insisté, alors nous avons regardé de plus près — et découvert que tout le plafond grouillait de mouches. La suie de la fumée de bois l’avait rendu si noir qu’on ne l’avait pas remarqué au début. Inutile de dire qu’on a mangé dehors après ça !
Une autre expérience marquante a été lors d’une journée portes ouvertes locale, où ils servaient café et gâteau gratuitement. En m’approchant de la table, j’ai pris un gâteau à la vanille pour un cake aux fruits — avant de me rendre compte qu’il était couvert de mouches ! Les locaux les chassaient d’un geste et continuaient à manger. Moi, par contre, j’ai soudainement perdu l’appétit. Est-ce qu’on faisait trop les délicats ? Est-ce qu’on n’allait pas s’adapter ?
Nous vivons désormais dans une région rurale de la France, mais avant, nous vivions dans les Cotswolds au Royaume-Uni, qui est également une zone rurale. La différence, c’est qu’au Royaume-Uni, on ne tolère pas vraiment les insectes dans la maison ou sur la nourriture, alors qu’ici, cela fait partie de la vie. Nous avons appris qu’un hiver froid signifie moins de guêpes, un hiver doux apporte plus de mouches, et un hiver humide invite les moustiques. Nous évitons de manger dehors par temps nuageux à cause des mouches, et nous faisons attention aux guêpes après avoir nagé. De grandes abeilles noires solitaires et des papillons de nuit marrons sortent au crépuscule. Elles ne nous font pas de mal, mais leur bourdonnement peut être assez angoissant quand elles volent près de nos têtes. Frelons, abeilles et guêpes sont très fréquents dans notre jardin en été, mais tant qu’on ne les dérange pas, ils nous laissent tranquilles.
Avec le temps, notre perception a changé — au lieu de voir les insectes comme une nuisance, nous avons appris à vivre avec eux. Ce sont les petites choses, finalement, qui rendent la vie en France si différente de celle au Royaume-Uni.
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